Le traitement consiste à comprendre pourquoi vous vous fermez à l’autre et à son pénis. Et cela provient de vos croyances, vos peurs, votre histoire personnelle, votre éducation, une mésinformation de votre corps, de son fonctionnement. Je travaille dans ce sens, vous donner le plein contrôle de votre corps en « libérant votre tête ».
Souvent aussi, les femmes souffrent de vaginisme parce qu’elles ont eu une mauvaise expérience sexuelle, une mauvaise préparation avant la pénétration, qui leur a occasionné des douleurs. Et lorsque cette femme a eu mal, elle n’a plus envie de ressentir cela, bien évidemment.
Il y a bien évidemment aussi des femmes qui ont vécu une agression sexuelle, un inceste, des attouchements ou un viol, mais dans la grande majorité ce n’est pas l’origine d’ une problématique de vaginisme. Dans ce cas précis, nous travaillons ensemble à retrouver le plein pouvoir de votre corps et de votre psychisme.
Nous travaillons aussi toute l’image corporelle, l’internalisation de votre vagin, de votre vulve. Souvent, les femmes souffrant de vaginisme ne considèrent pas en effet cette zone, comme si elle n’existait pas, comme si elle n’était qu’utile et non jouissive. Et la plupart du temps, elles considèrent cette zone comme « utile » pour l’homme avec lequel elles vivent. Elles ne sont pas dans leur corps, dans leurs ressentis, dans leur féminité. Nous travaillons donc cette internalisation, l’appropriation de votre corps et de votre vagin, le plaisir. Parfois également, je travaille avec une kinésithérapeute spécialisée, en adjonction du suivi psychothérapeutique. Mais la kinésithérapie n’est jamais suffisante, puisque là à nouveau, nous sommes dans le corps physique et le vaginisme n’est pas une problématique physique.